Art & Entreprise : le cas inodesign
Restez un peu ! l’histoire qui suit n’est pas issue d’un publi-reportage…
En quelques lignes, je voudrais évoquer ici, la genèse de mon action auprès d’une entreprise, qui pour être très sérieuse, n’en est pas moins rock’n roll, et çà, ce n’est pas tous les jours…
Inodesign est une boite atypique. Leur métier, (pour être rapide), c’est l’électronique, les câbles compliqués, la recherche dans plein de secteurs dont les noms finissent en « ique ». Quand je dis atypique, c’est aussi qu’elle est drivée par un boss qui sort de l’ordinaire. Mickael Coronado cherchait à repenser l’image de la société. Amateur d’art, il fit le pari de m’en confier la tâche…
Evidement, de mon point de vue de plasticien, l’enjeu était de ne pas me prostituer. Je ne voulais pas assagir mon trait, galvauder l’esprit de l’oeuvre ou céder aux impératifs du marketing.
A cet égard, on m’a fichu une paix royale. Cependant, je ne suis pas non-plus un artiste maudit. J’ai fréquenté le milieu de la com, et je souhaitais fournir à mon commanditaire un ensemble cohérent, utilisable, et tout-terrain.
La première étape a consisté à designer les pictos représentant les entités du groupe. L’idée générale était ensuite de les réunir en une même oeuvre, symboliquement c’était lisible.
La création de l’emblème, (l’oeuvre « représentant » l’entreprise), demanda du temps. Je ne voulais pas que l’articulation des pictos semble laborieuse. Aussi j’ai repris la compo jusqu’à ce qu’elle me paraisse fluide.
Restait enfin à créer le logo qui reprendrait les caractéristiques essentielles des éléments de base. La nouvelle image d’inodesign était là.
De cette collaboration artistique, est née un univers très affirmé, loin des codes habituels du secteur. Très cohérent avec l’esprit du fondateur et de ses équipes. Un beau sujet, vraiment…